Mycènes n'a rien à voir avec les autres grands sites que sont Delphes, Olympie ou Epidaure ; ces trois-là étaient des lieux de culture et de rassemblement pour les Grecs de l'Antiquité. Mycènes, au contraire, illustre une face plus sombre de la civilisation grecque, celle des guerres, des rapines, en un mot du sang. C'est là que s'élabora l'expédition contre Troie, là que Clytemnestre fit assasiner son royal époux par son amant Egisthe, parce qu'il avait sacrifié sa propre fille, Iphigénie, afin de bénéficier de vents favorables pour la flotte grecque qui s'en allait vers Troie, et qu'Oreste, sous l'influence de sa soeur Electre, tua sa mère estimant que ce n'était pas une raison suffisante. On frémit d'ailleurs à l'évocation de tous les crimes et scandales qui agitèrent la famille des Atrides que n'en finissaient pas de payer la malédiction initiale provoquée par Atrée, lequel avait eu la mauvaise idée de servir au repas quelques morceaux des fils de son propre frère qu'il ne portait pas dans son coeur !
Mycènes
Plein des histoire d'Homère, dont j'étais en plus en train de lire l'Odyssée, nous voilà en train de visiter la ville de Mycènes, massives, défensives... et les tombeaux de Clytemnestre et d'Egisthe... Le site est plutôt bien conservé, même si l'architecture n'était pas le fort des mycéniens et que par conséquent, la cité s'en ressent... Néanmoins, on peut voir dès l'entrée une image déja connu car présente dans nombre de livres d'histoires : la porte des Lionnes, l'une des sculptures les plus connues au monde...
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